Cahier
d’histoire
Afrique
Mise en scène
Philippe Delaigue
COLLABORATION ARTISTIQUE
SABRINA PERRET
TexteS
PENDA DIOUF, JOSE PLIYA,
JULIEN MABIALA BISSILA, GUSTAVE AKAKPO
COMMANDE d’éCRITURE – La FEDERATION – 2013
Cahier d’histoires afrique
est un titre générique pour 4 pièces
LE SYMBOLE
de PENDA DIOUF
Le Symbole, revisite la mort dans une salle de classe. Pour nous, le temps remonte et déplie la dernière journée d’un adolescent à Dakar. Cette disparition questionne aussi nos langues maternelles, nos identités, nos représentations et notre humanité. Toutes ces questions ne trouveront pas de réponses immédiates, mais de les soulever nous ramène à la vie.
IMAGINE
de JULIEN MABIALA BISSILA
Imagine !, se découvre dans la cour et propose un embarquement immédiat pour le désir d’ailleurs. Tel un tapis volant cette pièce nous emmène dans l’Afrique de 2090. Quand la réalité nous rattrape, quand le temps est venu de se quitter et d’aller prendre le bateau, qui lui n’a rien d’un tapis volant, il reste toujours le rêve. Pour partir il suffit d’imaginer !
LA DÉCLARATION
de JOSÉ PLIYA
La déclaration, interroge l’amour dans une salle de classe béninoise. Pierrette attend une déclaration d’amour de son mari et demande à la mystérieuse Jeanne de l’aider, mais rien ne se passera comme prévu ! Ici on est comme sur les montagnes russes et de savoir que la descente arrive, n’empêche pas d’avoir peur. C’est un festival d’émotions, mais n’est-ce pas le propre de l’amour, de déclencher des émotions ?
OÙ EST PASSÉ LE TEMPS ?
de GUSTAVE AKAKPO
Où est passé le temps ?, nous parle de politique dans la cour. Nous y découvrons le destin de trois adolescents togolais devenus adultes ou comment la grande Histoire influence nos histoires. Loin de juger ou d’apporter de vaines réponses, cette pièce nous fait l’effet d’un miroir et en quittant la cour, on se demande quels sont nos engagements et on se surprend à se faire des promesses.
→ intention
«L’incompréhension mutuelle des peuples a toujours été, au cours de l’histoire, à l’origine de la suspicion et de la méfiance entre nations, par où leurs désaccords ont trop souvent dégénéré en guerre ; La grande et terrible guerre qui vient de finir a été rendue possible par le reniement de l’idéal démocratique de dignité, d’égalité et de respect de la personne humaine et par la volonté de lui substituer, en exploitant l’ignorance et le préjugé, le dogme de l’inégalité des races et des hommes ; La dignité de l’homme exigeant la diffusion de la culture et l’éducation de tous en vue de la justice, de la liberté et de la paix, il y a là, pour toutes les nations, des devoirs sacrés à remplir dans un esprit de mutuelle assistance ; Une paix fondée sur les seuls accords économiques et politiques des gouvernements ne saurait entraîner l’adhésion unanime, durable et sincère des peuples et que, par conséquent, cette paix doit être établie sur le fondement de la solidarité intellectuelle et morale de l’humanité. »
Acte constitutif de l’Unesco, 1946
Cahier d’histoires Afrique est le fruit d’une rencontre entre deux mondes : le théâtre et le lycée, le Sud et le Nord, un metteur en scène béninois, Alougbine Dine, un autre français, Philippe Delaigue. Troisième volet d’une série de création pensée par Philippe Delaigue en direction des jeunes générations dans l’espace des lycées, il vise les mêmes exigences de qualité qu’au théâtre, tout en s’adaptant aux réalités économiques, spatiales, temporelles des lycées. Ce troisième volet à cela de particulier qu’il émane d’une volonté conjointe de 3 partenaires : l’EITB (Ecole Internationale de théâtre du Bénin), l’ENSATT (Ecole nationale supérieure des arts et techniques du Théâtre – France) et La Fédération-Cie Philippe Delaigue, de produire ensemble une œuvre qui résonne, ici, mais là-bas, surtout au cœur des lycéens, autour des thèmes universels de l’amour, de la mort, du désir d’ailleurs, de la politique. Une création conjointe qui porte haut les écrits commandés pour l’occasion à quelques uns des meilleurs auteurs contemporains du continent africain auprès des jeunes générations d’Afrique francophone.
Philippe Delaigue
→ équipe
textes
Penda Diouf, Gustave Akakpo, Julien Mabiala Bissila, José Pliya.
mise en scène
Philippe Delaigue et Alougbine Dine
avec
Fidèle Anato (Bénin), Jean-Yves Bagoudou (Bénin), Alougbine Dine (Bénin); Laure Guiré (Burkina Faso), Nathalie Hounvo-Yekpé (Bénin), Pierrette Takara (Togo)
SCÉNOGRAPHIE,lumière et régie générale
Annalyvia et Nolwenn
technique
Karim El Hadj (Niger) Carlos Dossey (Bénin)
Raymond Tenou Kossi (Togo)
→ production
EITB / La Fédération – Cie Philippe Delaigue / ENSATT
Mentions
Ce projet reçoit le soutien de La Région Rhône-Alpes (dispositif FIACRE), ainsi que des INSTITUTS FRANÇAIS Cotonou et Paris, et de la Ville de Lyon